https://freemediardc.info/2023/01/01/sud-kivu-foyer-de-paix-grands-lacs-remet-des-brevets-a-ses-differents-apprenants/

Le Foyer de Paix Grand-Lacs, vient de remettre à ses finalistes en informatique, en coupe et couture des brevets sanctionnant la fin de la formation dans ces différents domaines. La cérémonie de remise a eu lieu ce 01 janvier 2023 à son siège dans le village Kambehe, groupement de Miti en territoire de Kabare. 

Au total 16 jeunes filles et garçons dont 11 en informatique et 5 en coupe et couture ont eu l’honneur de recevoir leurs brevets après 3 mois de formation.

Selon Monsieur Euphrem Birhejeyi, apprenant en informatique : « je suis ému de joie. Le chemin a été long, mais nous y sommes arrivés. Nous avons maintenant une connaissance en informatique et nous espérons que c’est une ouverture pour nous. Nos remerciements au Foyer de Paix Grand-Lacs ; ce n’est pas une idée de tout le monde d’organiser une formation en faveur des jeunes. »

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De son côté, Mademoiselle Grâce Lukogo apprenante en informatique : « nous ne pouvons que remercier les organisateurs. Notre groupement était négligé et voilà que présentement nous avons déjà des informaticiens, des couturières et couturiers et d’autres jeunes capables dans tel ou tel autre domaines. Et tout ça, c’est grâce au Foyer de Paix dirigé par l’Abbé Roger Mpongo. Qu’il soit béni. »

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« La formation était bonne en coupe et  couture. Nous remercions Monsieur l’Abbé, que Dieu lui donne la Force de continuer à former d’autres jeunes et accompagner ceux qui ont finis. Je suis venu sans aucune idée sur la coupe et couture, mais actuellement, je suis à mesure de coudre plusieurs modèles d’habits. J’aimerais avoir mon propre atelier de couture pour former d’autres jeunes et pour subvenir à mes besoins et ceux de ma famille, » s’exprime Kitumaini M’Kuderha.

Signalons que le Foyer de Paix Grand-Lacs, est un centre d’encadrement des jeunes désoeuvrés, désireux d’apprendre les métiers.

Divin Cirimwami.

Sur les photos :

Julienne, la formatrice en Coupe et Couture, au micro

Roger avec les finalistes en informatique

Roger avec les couturières

Proclamation des résultats du premier trimestre à l'école maternelle et périscolaire au Foyer de Paix de Kambehe. Les résultats sont excellents.

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DRCONGO-UNREST-CONFLICT

AFP.

Colette Braeckman

Journaliste au service Monde

Par Colette Braeckman

Publié le 9/01/2023 à 00:00 Temps de lecture: 3 min

Un pays dont une vaste province est envahie par des rebelles soutenus par un pays voisin… Où, après deux décennies de présence continue, des Casques bleus s’avèrent impuissants et se contentent de compter les morts… Un pays où se déploient des milices islamistes se référant ouvertement à Daesh, qui recrutent des jeunes sans emploi pour les transformer en combattants et les renvoyer couper la tête des civils… Un pays vaste comme l’Europe occidentale et menacé d’implosion… Un pays où la classe dirigeante « bouffe » impunément 68 % du budget de l’Etat et n’arrive pas à payer régulièrement militaires ou enseignants… Un pays comptant 100 millions d’habitants et qualifié, selon les époques et les interlocuteurs, de « scandale géologique », de « poumon de la planète », de « pays solution » mais qui se trouve méthodiquement ou anarchiquement pillé par les multinationales, par les voisins voraces, par les aventuriers de tout acabit, par ses propres politiciens élus et à nouveau candidats…

A une autre époque que la nôtre, on sauterait sur Kolwezi, des paras descendraient sur le terrain, reprendraient l’armée en main et, avec énergie, rétabliraient l’ordre. Dans un autre siècle, on s’insurgerait du viol des femmes, on refuserait le sort des enfants dans les mines, on boycotterait les minerais dont l’exploitation sauvage empoisonne les champs et les rivières, on refuserait le visa aux politiciens corrompus, on s’interrogerait sur le bien-fondé de ces règles qui interdisent aux plus honnêtes ressortissants de ce pays d’avoir des comptes bancaires chez nous alors qu’au passage des valises diplomatiques gonflées de billets verts, on ferme les yeux.

A une autre époque, un siècle plus tôt, ou même à la fin du siècle dernier, on mènerait campagne pour le Congo, car c’est bien de ce pays qu’il s’agît, on descendrait dans les rues non pour barbouiller les statues mais pour dénoncer la brutalité du pillage actuel, on manifesterait pour que cessent les guerres et les prédations en tout genre… Mais voilà, il y a l’Ukraine et la légitime indignation que suscite l’agression russe, il y a le prix du gaz et du pétrole, l’inflation, le climat, les grands procès… Lorsqu’il s’agit de détourner le regard, il y a toujours de bonnes raisons, car, il est vrai, le Congo est fatigant, on a le sentiment que l’histoire tourne en boucle. Et puis, ne vivons-nous pas au temps des commissions d’enquête qui oublient l’actualité et finissent en queue de poisson, des lobbyistes qui, au nom de bonnes causes à défendre, « consomment » des sommes considérables qui auraient mérité meilleur usage… Ah oui, le Congo, c’est vrai, on l’avait presque oublié, il y avait tant d’autres sujets de préoccupations… Rassurons-nous : dans quelques décennies, on nous demandera à nouveau des excuses, non plus pour la colonisation, mais pour la froide indifférence d’aujourd’hui.

EXAMEN DES COUTURIERES DU FOYER DE PAIX

Visite et découverte du foyer de Paix de Kambehe.

Nous sommes le 11 août 2023. Notre coordinateur THAIS Benjamin Akome Kisangala a eu l'occasion de visiter le foyer de paix de Kambehe, oeuvre portée par l'abbé Roger Mpongo. Il a eu l'occasion de visiter les installations (salle informatique, atelier de formation en coupe et couture, une bibliothèque ...). Ce foyer est un lieu qui accueille toutes catégories de gens dans le bu de travailler pour Dieu et pour la vie.

Le foyer de paix se trouve à Miti derrière l'hôpital général de Miti.

MERCI BEAUCOUP POUR LA GENEROSITE ET L'EFFICACITE DE NOTRE PARTENARIAT.

ROGER

Binage des haricots dans le champ d'expérimentation de nouvelles semences du FDP à KAMBEHE. Nous les multiplierons pour en distribuer aux paysans dans le cadre de la lutte contre la malnutrition.